Les élections départementales se dérouleront les 22 et 29 mars prochains. Chaque semaine, nous poserons 3 questions à un candidat d’un des principaux partis en lice sur les cantons Aix 1 et Aix 2. Nous commençons par notre entretien avec Catherine Rouvier, candidate du Front National sur Aix 2 aux côtés d’Olivier Raffard de Brienne. 

 Quels sont, selon vous les enjeux majeurs de ces élections départementales pour des cantons comme Aix 1 ou Aix 2 ?

Les enjeux sont des plus flous puisque le sénat en première lecture a amendé le texte initial en rendant au département les compétences qui lui avaient été enlevées notamment au sujet des collèges,  et que le texte ne vient en discussion à l’assemblée que mercredi. La seule certitude est que le social, en particulier le RSA, restera de sa compétence. Pas de quoi en effet exciter les électeurs.  D’autant qu’avec la mort du département, programmée pour 2020 nous serions ses derniers élus. Enfin, l’articulation avec la Métropole et la Région n’est pas des plus claires.

Les élections départementales souffrent d’un déficit de popularité : comment mobiliser les Aixois autour de ce rendez-vous électoral ?

Nous ferons campagne sur le bon usage des deniers publics. Nous souhaitons éplucher les  subventions et les choix effectués par le clan Guerini. Car certaines subventions  » d’insertion « ou  » culturelles  »  cachent en fait des suventions communautaristes. Enfin, les aides destinées à accroitre la sécurité, doivent aller aux transports scolaires et aux collèges. Pour Aix, il y a deux problèmes : transports (articulation  train, bus, voiture) et voirie (très détériorée). C’est la preuve que le département n’a pas rempli sa fonction.

Quels sont les grands thèmes développés par votre parti ?

Nous espérons que les électeurs seront motivés par le programme national du FN/RBM : sécurité et fermeté face au banditisme et au terrorisme, lutte contre les clans locaux et leur politique de favoritisme et de clientélisme. Il ne faut pas oublier que le nombre d’élus locaux sera primordial lors du parrainage de Marine Le Pen pour la présidentielle de 2017.