Les attentats du 13 novembre 2015, qui se sont déroulés dans sept lieux différents à Paris, ont fait 129 morts et 352 blessés.

Tout a commencé à Saint-Denis, au Stade de France, où 80 000 spectateurs étaient présents. Une première explosion retentit avant la mi-temps du match France-Allemagne. Un kamikaze portant un gilet d’explosifs se donne la mort, tuant un passant. Un deuxième fera de même quelques minutes plus tard, aux alentours de 21h30. François Hollande, qui était dans les tribunes, est exfiltré. Personne n’étant au courant de ce qui se passe dehors, le match continue et se termine sans encombre. Une troisième explosion a lieu peu avant 22h, à 400 mètres du Stade de France, le corps d’un troisième kamikaze est découvert.

Au même moment, dans le 10ème arrondissement de Paris, une fusillade éclate rue Bichat, tuant 15 personnes aux terrasses du bar Le Carillon et du restaurant Le Petit Cambodge. Les individus responsables de la fusillade se déplacent, selon les témoins, dans une Seat noire. À bord de cette même voiture, ils abattent cinq personnes devant le bar À la Bonne Bière dans le 11ème, à l’intersection de la rue de la Fontaine au Roi et du Faubourg du Temple. Une dizaine de minutes plus tard, les mêmes assaillants abattent 19 personnes installées à la terrasse du bar La Belle Équipe, rue de Charonne dans le 11ème arrondissement.

Il est presque 22h quand un kamikaze actionne son gilet d’explosifs boulevard Voltaire, dans le 11ème, blessant gravement une personne. C’est à ce moment-là que débute la prise d’otage au Bataclan où 1500 personnes sont venues assister au concert du groupe Eagles of Death metal. Trois hommes armés tuent 89 spectateurs et font de très nombreux blessés. L’assaut des forces de l’ordre a lieu à 00h20. Les trois individus sont tués, l’un par les policiers, les deux autres par l’explosion de leur gilet.

À minuit, François Hollande instaure l’État d’urgence et rétablit les contrôles aux frontières. Les établissements scolaires et universitaires ainsi que les sites culturels et touristiques sont fermés durant la journée du 14 novembre en Île-de-France. Le samedi matin, il emploie l’expression « actes de guerre » et trois jours de deuil national sont décrétés.

Les attentats sont revendiqués par l’État Islamique, dans un communiqué, dans la matinée du samedi 14 novembre.

Malgré leur interdiction, de nombreux rassemblements sont organisés dans toute la France durant le week-end. Une minute de silence a également lieu le lundi 16 novembre à midi.

Le monde entier se mobilise, notamment à travers les réseaux sociaux avec le hashtag #PrayforParis, et apporte son soutien aux Français.

 

Sofia COLLA