Octobre rose, la campagne annuelle de promotion du dépistage organisée du cancer du sein, prend fin dans quelques jours. Les magistériens sont allés à la rencontre des passants qui se sont montrés, pour la plupart, soucieux et préoccupés par la question.

  Susie-Lou, étudiante aixoise de 22 ans

Ma grand-mère a eu un cancer du sein et a fait une rechute. La prévention est clairement importante aujourd’hui. Je suis inquiète, il y a un fort facteur génétique, alors je n’attendrai pas 50 ans pour faire les premiers dépistages.

 

Jean-Cristophe,41 ans, agent de gestion financière à Aix-en-Provence

Je n’ai jamais entendu parler d’octobre Rose. Mais ma compagne est concernée. Elle s’est déjà faite dépister. Dans mon entourage professionnel, j’ai connu une collègue qui a eu un cancer du sein.Elle est partie en congé maladie pendant un long moment.  Son retour a été assez marquant, j’ai eu  l’impression d’avoir affaire à une personne différente.

 

Antoine, 55 ans, agent forestier à Aix-en-Provence  

Ma mère a eu une intervention après son cancer du sein. Depuis, elle est en rémission. Les campagnes de dépistage ne devraient pas se concentrer sur un seul mois. Puis je pense que l’État doit imposer des dépistages, qu’ils soient obligatoires. Malheureusement de nombreuses personnes s’aperçoivent trop tard qu’elles sont malades.

Louise, étudiante aixoise de 19 ans  

Je n’ai jamais fait de dépistage. Mais c’est le cas pour plusieurs personnes de ma famille. Ma mère a déjà effectué plusieurs mammographies. Elle est âgée de 50 ans et donc elle a plus de risques d’être touchée par cette maladie. Je suis concernée par ce sujet et en tant que femme j’encourage, chacune d’entre nous, de tout âge, à aller se faire dépister.

 

Catherine, 45 ans, ingénieur d’études à Aix-en-Provence 

J’ai déjà été touchée par le cancer du sein. Il a emporté ma jeune sœur à l’âge de 35 ans. Moi-même j’ai été dépistée et je suis suivie par un médecin. Les dégâts sont considérables alors oui, ce projet mené par l’État est une excellente initiative, il faut encourager toutes les femmes à aller voir un professionnel.

 

Anne, 54 ans, institutrice à Aix-en-Provence

J’ai un rapport très personnel avec le cancer du sein. Ma famille a été décimée par cette maladie. On a une mauvaise génétique, donc ça me touche beaucoup qu’une campagne de prévention de ce type soit organisée. J’aide financièrement en donnant à la recherche, parce qu’elle est très importante.

 

Younes, étudiant aixois de 21 ans 

Ma meilleure amie a déjà fait un dépistage pour le cancer du sein. C’est important que ce genre de campagne existe. J’étais en colocation avec elle, on en a beaucoup parlé, j’ai pris conscience de l’importance du sujet grâce à elle. C’est un problème qui touche les femmes et j’essaye à présent d’en parler quand j’en ai l’occasion.

 

Justin, étudiant aixois de 23 ans 

J’ai beaucoup entendu parler d’Octobre Rose cette année, c’est un sujet qui a touché ma famille. Ma cousine a eu un cancer du sein l’année dernière, c’était une période compliquée. J’ai eu peur pour elle, elle était enceinte à ce moment-là. Depuis, je me sens très concerné par la santé de mes sœurs.

 

Celena étudiante aixoise de 21 ans 

Je ne connais pas Octobre Rose. Ma mère doit en savoir un peu plus à ce sujet. D’ailleurs une amie de ma mère a été diagnostiquée à temps. Cela nous a fait un choc assez brutal, même si finalement, elle s’en est bien sortie. On lui a fait une ablation d’une partie du sein et à présent elle a une prothèse mammaire.

 

Philippe, 47 ans,technicien à Aix-en-Provence 

Même si je suis un homme, je suis très touché. Les femmes concernées par cette maladie peuvent être nos femmes, nos sœurs, nos mères… Plusieurs de mes proches ont d’ailleurs déjà été touchés par cette maladie. J’ai un ami qui fait partie d’une association. Il a su m’impliquer d’avantage. J’invite toutes les femmes à aller se faire dépister durant ce mois assez spécial.