17 ans après la sortie du premier volet de Harry Potter sur grand écran, le sorcier britannique revient dans les salles obscures pour offrir à ses fans deux jours de magie. 

Il aura fallu huit films pour adapter les sept livres de la romancière J.K Rowling. Huit films sortis entre 2001 et 2011, qui ont bercé l’enfance de millions de Français. Cette année, un peu plus d’un mois avant la sortie du deuxième opus des Animaux Fantastiques – une histoire qui précède celle de Harry Potter –, de nombreux cinémas de l’Hexagone ont décidé d’organiser des marathons. Le concept : diffuser les huit épisodes de la saga en deux jours.

Le Cezanne, à Aix-en-Provence, en fait partie. A onze heures ce samedi 29 septembre, ils sont des dizaines à trépigner devant l’entrée de la salle de cinéma. Ils ont entre vingt et trente ans. Ils ont grandi avec le sorcier aux lunettes rondes. Et ils ont du mal à dissimuler leur hâte de redécouvrir ses aventures sur grand écran. « La première fois que j’ai vu Harry Potter j’avais 6 ans et c’était chez mes grands-parents, sur cassette. J’ai l’impression de faire un bond dans le temps, c’est vraiment émouvant » s’émeut Jeanne, fan de la première heure. D’autres n’ont pas grandi avec Harry, mais sont tombés amoureux du monde des sorciers en même temps que leurs enfants. Anna et Elisabeth sont mères et filles et elles ont choisi de vivre ce week-end particulier ensemble. « Quand Anna était petite les moments Harry Potter étaient déjà des moments que l’on partageait, c’était l’occasion de se rappeler une part de son enfance et de profiter de ces deux jours toutes les deux » se souviennent-elles en souriant, ravies par ces deux jours de féérie.

Freddy, lui, avait 5 ans lorsque le premier volet est sorti au cinéma. Il a depuis revu les films de nombreuses fois, mais pouvoir en profiter à nouveau sur grand écran, en immersion pendant deux jours, lui a donné le sentiment de revivre son enfance et son adolescence. « C’était vraiment génial. De revoir les acteurs très jeunes, à leurs débuts, puis l’évolution des personnages, des décors, des effets spéciaux… c’était très touchant ». Il s’est également réjoui de voir des spectateurs plus jeunes participer au marathon : « de savoir que la frénésie Harry Potter continue de rassembler les gens, ça me touche. Et je compte bien transmettre ça aux plus jeunes générations si j’en ai l’occasion ».

Un week-end plein d’émotion donc, qui a permis à tous les participants du marathon, pendant une vingtaine d’heures, de s’échapper du monde des moldus, pour rejoindre Poudlard et sa magie.

Maud Guilbeault