Chaque semestre, l’Université d’Aix propose à ses étudiants de licence ou de master 1, la possibilité d’effectuer une activité qui leur donne droit à une bonification dans le cadre de leurs études. L’occasion de rencontrer Mathilde Alesi engagée pour le tri.

Cinq types de bonus sont proposés : culture, sport, approfondissement des connaissances, créativité et entreprenariat et, enfin, le bonus engagement étudiant (égalité homme-femme ou développement durable). Le bonus le plus choisi est  sport, car il est moins contraignant et permet de se dépenser pendant ses heures de cours, mais le plus formateur reste l’ engagement étudiant. De nombreux projet y on vu le jour: le  jeu Brundt’ sur le modèle du loup-garou, la collecte de vêtements, le nettoyage des espaces naturels, sensibilisation des étudiants au développement durable.

« Je ne peux pas changer le monde, mais je peux peut-être changer ce qui se passe autour de moi.»

Mahilde Alesi, étudiante en Maser 1 droit du Numérique a choisi de prendre le bonus développement durable par « conviction écologique ». Elle est partie du constat que des poubelles de tri étaient mises en place au sein des locaux de la fac, mais elles sont souvent délaissés par les étudiants. Par conscience écologique, elle a donc voulu mettre en place un système de tri et une signalétique pour encourager les étudiants à trier leurs papiers. Pour ce faire, Mathilde a rencontré deux autres étudiantes de filières différentes qui ont la même ambition qu’elle. Sur le modèle du projet Citéo de Marseille (projet qui vise à développer le tri des emballages et des papiers), le groupe de filles veut exporter cette idée dans nos locaux. Elles souhaitent améliorer, repenser les dispositifs déjà présents au sein de la fac et, surtout, informer et sensibiliser les étudiants à cette cause. Leur projet s’est étalé sur les deux semestres : d’abord sur la recherche, l’état des lieux et la mise en forme du projet. Le semestre 2, quant à lui, est consacré à la réalisation du projet. Comme nous le rappelle Mathilde en plus d’être enrichissante, cette option lui a permis de rencontrer des personnes portant les mêmes valeurs qu’elle. Néanmoins, elle déplore le manque de reconnaissance de ce bonus. Il demande des heures d’investissement : présentation orale, préparation d’un dossier, mise en place d’un projet… Une charge de travail qui n’est récompensé que par une petite valorisation de O,5 sur la moyenne.

Clara Blondiaux