Les temps changent, les mentalités évoluent, les conditions s’améliorent. Tout porterait alors à croire que le fait d’être handicapé est chose aisée dans notre société. Il n’en reste pas moins que l’accès à l’université pour une personne en situation de handicap s’impose comme une problématique centrale. La ville d’Aix-en-Provence ne déroge pas à la règle. Facultés, restaurant universitaire, centre-ville, logements : de nouvelles interrogations émergent lorsque l’on s’intéresse de près aux personnes à mobilité réduite. Cela ne devrait pas en être ainsi. Une prise de conscience est nécessaire pour comprendre que le handicap -quel qu’il soit – peut devenir le lot commun de monsieur tout le monde. De fait, l’accessibilité à l’université n’est pas synonyme de commodité, de facilité ou de simplicité. Toutes ces équivalences corroborent en somme une seule et même réalité : être handicapé ne rime pas nécessairement avec université. L’optimisme devient alors la clé de la réussite, la clé pour surmonter un poids qui ne devrait pas en être un.


Lucie Mayoral