A la suite de plusieurs interventions sur des thèmes aussi divers que la censure ou du nucléaire, le Magistère Journalisme et Communication des Organisations (MJCO) revient pour une nouvelle édition. Au programme : le rôle d’un sous-préfet en ces temps troubles.

Les conférences du MJCO deviennent une tradition. Depuis octobre 2016, et la première conférence d’Emmanuel Pierrat, avocat et écrivain, trois autres manifestations de ce type ont été organisées. La prochaine, prévue pour le 15 mars, à la salle des actes de la faculté de droit, met à l’honneur Serge Gouteyron, sous-préfet de l’arrondissement d’Aix-en-Provence.

Dans le cadre d’une mission synergie chaperonnée par Séverine Pardini, journaliste à la Provence, cinq Magistèriens (Rose Meister, Julien Philippakis, Yassine Kheder, Yassine Aït El Doudi et Davia Faham) s’attèlent à organiser l’événement. Plus particulièrement Davia et Yasinne A. Fort d’une expérience passée, ce dernier  a déjà organisé la conférence de Lionel Moisy de Cala, au semestre dernier. Le jeune homme de 21 ans sait dans quoi il met les pieds. « Le plus dur est de concilier les différentes parties prenantes et d’inciter les gens à venir. » Son défi ? « Remplir la salle avec un thème et non une personnalité ».

Plus de visibilité grâce aux conférences 

L’instauration de ces manifestations rencontre un grand succès, en témoignent les nombreux étudiants, originaires de plusieurs formations, présents lors de la dernière édition, animée par le directeur de la communication des Républicains. « Les conférences donnent clairement une meilleure visibilité au Magistère », déclare Yassine Aït El Doudi. Le potentiel est là mais le niveau peut s’améliorer. « Pourquoi pas regarder ce qui se fait chez les voisins Kedge Business School ou encore Science Po Aix. Ils font des conférences d’excellente qualité avec des noms pas toujours ronflants ».

Néanmoins, l’étudiant en deuxième année déplore « le manque de liberté dans le choix des intervenants », même s’il « comprend que le Magistère utilise ce ressort pour faire jouer certaines relations. » Le Montpelliérain d’origine regrette également « la non-programmation d’un journaliste ». Il rêve de voir « Edwy Plenel ou Florence Aubenas » prodiguer de précieux conseils à ces journalistes en herbe. Les dirigeants du MJCO savent ce qu’ils leur restent à faire.

Azir SAID MOHAMED CHEIK