Dans une rue perpendiculaire au Palais de justice se trouve « L’Atelier Indigo ». Au premier étage d’un immeuble, Dominique, coordinatrice de l’équipe pédagogique nous ouvre les portes de l’Atelier, association créée en 1993. L’équipe d’enseignanst propose une approche personnalisée : Virginie et Dominique pour les cours d’Art Plastique, Elise pour ceux de BD/ Illustration et Isabelle pour les ateliers Arts Plastiques enfants.

C’est un lieu accueillant, calme, loin du quotidien comme nous l’explique Samantha, 38 ans, décoratrice d’intérieur :  « J’avais besoin de retrouver du temps pour moi. Avec mes deux enfants, je ne prends pas le temps de dessiner chez moi. Quand je viens ici, j’ai deux heures de libération où je ne pense plus à rien « .  Dans ses cours, les élèves peuvent aborder une approche du dessin à travers différentes techniques qui leur permettent de s’exprimer, de découvrir, d’approfondir et de développer leur capacité de création. Pinceaux à la mains, Samantha surenchérit : « Ce cours permet d’aller plus loin dans la technique et la créativité « .

Dans cet Atelier, se côtoient des élèves de tous niveaux, débutants, étudiants en arts ou passionnés. Ainsi que de tout âge, à partir de 6 ans. L’enseignement personnalisé permet à chacun de découvrir et d’exprimer son côté artistique. Riche des techniques intégrées au fil du temps, chacun peut aller au plus près de son expression plastique, tel est l’objectif de l’Atelier. Devant son chevalet, Evelyne, 70 ans : « Depuis que je suis à la retraite j’ai le temps de me consacrer à la peinture. Ce qui est intéressant c’est qu’il y a toutes sortes de techniques. En plus de cela, je suis aussi le cours « Carnet en Voyage ». Je suis une amatrice, c’est une sorte de thérapie de venir ici. »

L’association propose tous les ans, au sein de l’Atelier, une exposition de tous les travaux plastiques effectués au cours de l’année. Des « témoins » du travail fourni par les élèves sont crées à l’issu de chaque exposition. Bien entendu, l’événement est ouvert à tout public.

Lucie Lanzon