Si le chantier a été pensé et découpé en plusieurs étapes, la Ville a également pris d’autres précautions. « Jusqu’ici, on a eu aucun accident ! » se félicite Aurélie Quidbeuf, directrice du chantier.

La Ville souhaite préserver au mieux les bâtiments présents sur le secteur. Seulement les travaux de voieries peuvent occasionner des dégâts causés par les vibrations qu’ils émettent. « A terme, la rénovation des réseaux enfouis implique un nouveau revêtement des voies, obtenu par un compactage de la matière recouvrante. Ce compactage émettant des vibrations souterraines importantes, nous demandons de bétonner le bord des immeubles pour les protéger d’éventuelles secousses » explique-t-elle.

Parmi les nuisances occasionnées par le chantier, il y a celle de la poussière émise qui s’infiltre dans les moindres recoins de la place. Pour y remédier, il est demandé aux ouvriers de combiner coups de massue et jet d’eau. Une garantie pour les commerces ouverts environnants de ne pas se sentir davantage étouffés, et d’éviter de faire fuir une clientèle déjà clairsemée par les travaux.

Autre précaution, « la pause méridienne des ouvriers rallongée d’une heure jusqu’à fin septembre, ce qui est unique en France, n’étant que d’une heure normalement » ajoute la directrice du chantier des trois places. Cette trêve de deux heures a permis un peu de répit aux riverains, commerçants, et étudiants qui se croisent sur la place.

Enfin, dans une démarche de totale transparence avec ses habitants et plus particulièrement les riverains du quartier, la Ville a adopté une stratégie de communication multiple. D’abord, par l’affichage de panneaux informatifs et complets tout autour du chantier ; ensuite par la création d’une rubrique sur le site de la Ville, permettant de s’informer sur le chantier, le déroulé les étapes, mais aussi l’avancée des fouilles et toutes les informations officielles autour du chantier. Enfin par un contact quasi permanent entre les responsables municipaux du chantier et les commerçants du quartier : « le but est que l’évolution des travaux se fasse dans la meilleure entente possible entre tous ces acteurs » conclut finalement Aurélie Quidbeuf.

Jules BEDO, Maxime CHEHADE, Mélissa HENRY, Mathilde LOPEZ, Marine MARDELLAT, Alexandre REYNAUD