Cécile Vassas

La série Bates Motel

Bates Motel est un préquelle de Psychose, livre de Robert Bloch sortie en 1959 et adapté un an plus tard au cinéma par Alfred Hitchcock. La série retrace, toujours dans une atmosphère propre au thriller, la jeunesse de Norman Bates, le tueur psychotique qui a marqué tant d’esprits. Une mère déséquilibrée avec qui il entretient une relation toxique, une succession de meurtres inexpliqués et une ville en proie à une guerre de gang: le cocktail parfait pour enfoncer le jeune Bates dans sa folie. Au-delà de l’inquiétude et du suspens induit par le personnage de Norman Bates, le spectateur arrive à éprouver de la sympathie pour lui. Chose étonnante et exploit des créateurs surtout quand on sait qu’il finira par devenir un « fou furieux ». Que l’on ait déjà lu/vu Psychose ou non, la série nous montre l’envers du décor et nous pousse à une lecture différente mais pas moins intéressante. Une série qui réinterprète un grand classique, chaudement recommandée.

Maxence Gevin

La Promesse

La Promesse est un film de Terry George sorti fin 2017. Il retrace le destin d’une famille arménienne pendant le génocide perpétré par les Turcs au cours de la première guerre mondiale. Sur fond de romance dramatique, le réalisateur parvient à retracer une partie de la tragédie vécue par des millions d’hommes et de femmes dont le seul « tort » était d’être nés Arméniens.
Le casting permet de donner encore plus de profondeur à cette réalisation. De Christian Bale à Oscar Isaac en passant par Charlotte Le Bon, les grands noms du cinéma ne manquent pas. Ce film participe à la mémoire de cette sombre période trop souvent oubliée ou passée sous silence. Les autorités turques ont d’ailleurs fait pression pour empêcher sa diffusion dans un grand nombre de salles de cinéma. Quoiqu’il en soit, un film à voir. Parce qu’il ne faut jamais oublier.

Hugo Chirossel

« Carton jaune » de Nick Hornby

Pour Nick Hornby ce fut un simple hasard, un moment de jeunesse où, après avoir été fasciné par un Manchester-Benfica à la télévision, son père l’emmena voir un Arsenal-Stoke à Highbury. Dès lors, il sut qu’il serait lié à vie avec les gunners. À travers ce livre autobiographique, écrit sous forme de compte-rendu des matchs d’Arsenal (sauf quelques exceptions) allant de 1968 à 1992, on se retrouve plongé au cœur de la vie de l’auteur. À celles et ceux qui ne comprennent pas que l’on puisse se passionner pour vingt-deux types en short courant après un ballon, Nick Hornby apporte la plus savoureuse des explications.