Députée de la 14ème circonscription des Bouches-du-Rhône depuis 2017, Anne-Laurence Petel se présente aux élections municipales 2020 à Aix-en-Provence. Après avoir reçu l’investiture officielle d’En Marche, elle a rapidement débuté sa campagne avec, comme mots d’ordre, « nouveauté » et « renouvellement ».

Aixoise depuis presque 20 ans, Anne-Laurence Petel a décidé de franchir le pas : en 2020, elle brigue la mairie de la ville. Basantsa campagne sur le renouvellement de Maryse Joissains, elle estime être la bonne personne pour faire relever à la ville les défis de demain. Issue de la société civile, à l’instar de nombreux « marcheurs », elle fait de l’apport d’un nouveau souffle l’un des axes principaux de sa campagne. Elle souhaite mener une politique active dans de nombreux secteurs pour inscrire la ville dans une dynamique davantage en adéquation avec les enjeux futurs. Ainsi, « le logement, la mobilité, l’agriculture, l’environnement, l’urbanisme et la lutte contre l’incivisme » constituent des thématiques centrales dans le programme de l’actuelle députée. A titre d’exemples, elle préconise l’instauration dans les appels d’offre d’un pourcentage de réemploi des matériaux ou encore la création d’un programme alimentaire pour les écoles et les Ehpad, s’appuyant sur la nourriture d’origine biologique.

Anne-Laurence Petel souhaite également redonner davantage de pouvoir et d’initiatives aux Aixois avec la possibilité de créer des conseils de quartier mais aussi de pouvoir poser des questions en direct lors des conseils municipaux. Toujours en matière « institutionnelle », la représentante d’En Marche explique entendre les critiques quant à un potentiel double mandat. Elle justifie toutefois sa démarche par le rapprochement avec les habitants et l’ancrage territorial plus fort que permettrait une victoire aux municipales. Une victoire pourtant pas évidente tant les candidats  sont nombreux, y compris dans son propre camp. Mohammed Laqhila a notamment indiqué avoir maintenu sa candidature sous l’étiquette Modem. Un regroupement à gauche n’est pas non plus à exclure tandis qu’il faudra également faire face aux partisans de la maire actuelle, Maryse Joissains. Un défi de plus pour cette femme qui en est friande.

Maxence GEVIN