Les magistériens se sont retrouvés du vendredi 30 janvier au dimanche 1er février dans la station de sports d’hiver de Pra-­Loup. Récit édulcoré d’un séjour à la fois festif et sportif…

Le premier semestre n’a pas été de tout repos pour les étudiants du magistère JCO. Pour oublier le stress des examens, encore présent dans toutes les têtes, quoi de mieux que deux jours au grand air, celui de Pra-­Loup, pour respirer un peu.

Et à voir le nombre de sacs entreposés devant le bus le vendredi soir, les magistériens avaient bien l’intention d’en profiter. Snowboards, enceintes, appareils à raclette… envahissent rapidement la soute du car.

Après un voyage long de 5 heures, dû aux embouteillages, les 25 participants découvrent les appartements qui leur sont reservés.

Une fois les affaires jetées aux quatres coins des chambres, les étudiants définissent les priorités. Il faut installer une sonorisation digne de ce nom pour que la première soirée soit une réussite. Certains s’activent sur le branchement des basses, d’autres, font bouillir les pâtes. Nicolas, lui, veille sobrement au déroulement de la soirée. En tant que président du BDE, il est le plus responsable d’entre tous.

Mais au vu des têtes du lendemain matin, et de l’arrivée tardive de certains sur les pistes, les festivités auraient peut­être dû s’arrêter plus tôt.

Heureusement pour cette première journée de ski, le soleil brille. Et la neige fraîche de la veille ravit les apprentis journalistes et communicants. C’est au “Peguieou”, restaurant d’altitude qu’une partie des élèves se rejoint à midi. L’occasion de raconter les exploits sportifs de la matinée, mais aussi les trop nombreuses chutes d’Olivia. Des “gamelles” avec le sourire, qui ont au moins eu le mérite de désinhiber les plus angoissés en haut des pistes. La fin d’après midi se passe au chalet. Les plus fatigués (qui représentent quand même une bonne majorité), font le choix de la sieste réparatrice. Les plus courageux ( et les plus affamés) décident de braver le froid à la recherche de fromage et de charcuterie. Au diable l’originalité, ce samedi soir la raclette est à l’honneur sur les tables magistériennes. S’en suit une soirée moins agitée que la veille, la fatigue ayant peut être laissé des traces. L’occasion de discuter autour d’un bon verre, et de mieux connaître ceux que l’on ne fait parfois que croiser dans les locaux de l’espace Forbin. 

Le lendemain matin, les étudiants se présentent reposés sur les pistes. Un peu plus tôt que la veille, et bien décidés à profiter de cette deuxième et dernière journée de ski. Seule ombre au tableau, le temps justement, surtout en haut des pistes. Neige, brouillard et vent, s’affrontent et découragent les skieurs les plus confirmés.

Il est 14h, c’est déjà l’heure de rendre les skis et de rentrer au chalet. Après l’adrénaline des pistes: dur retour à la réalité et au ménage dans les appartements. A 16h30, le séjour alpin touche à sa fin, quand Nicolas, décidément toujours aussi sérieux, fait l’appel dans le bus. Des vacances de courte durée donc, mais bénéfiques pour renforcer les liens dans la famille JCO. Et entamer du bon pied un second semestre qui s’annonce aussi intense que le premier.

Pierre Laurent Lemur