C’est au cœur du centre-ville, sur la petite place Ramus, que le restaurant Hue Cocotte déploie sur les dalles son accueillante terrasse et ouvre ses portes à sa clientèle. Depuis le mois d’avril 2012, les Aixois d’origine ou d’adoption et les touristes peuvent déguster de la cuisine « simple, mais pas simpliste » dans une « ambiance conviviale, décontractée, et familiale » comme le souligne Julien, gérant du restaurant, qui nous a accueilli pour nous parler de la naissance de son restaurant, de son concept, et de ses clients.

Chrono’Culture : Quel est le concept du restaurant et comment avez-vous eu cette idée de présentation en cocottes ?

Julien : « Nous servons toute la cuisine dans des cocottes en fonte, nous proposons des recettes revisitées, des bons petits plats, une cuisine simple et savoureuse ! On propose maintenant des planches de dégustations le midi, il y a ce côté dinette qu’on aime bien. Au départ, j’avais une autre idée, je voulais créer un restaurant autour du vin. Mais au fur et à mesure, je me suis rendu compte que ça allait être trop compliqué à mettre en place par rapport aux formations que ça demandait, ou au matériel.

C’C: Pourquoi Hue cocotte ?

J.: C’est le premier nom qui m’est venu à l’esprit ! Je voulais un nom avec « cocotte », et une expression rigolote que tout le monde connaisse. Cette expression vient de la fin du Moyen Age. On appelait les chevaux cocottes, d’où « Hue cocotte » quand on voulait qu’ils avancent. Puis au début du 20ème siècle, le mot cocotte a eu le second sens qu’on lui connait, qui est connoté aux jeunes femmes.

C’C: Dans quelle mesure le restaurant s’inscrit dans le culture aixoise ?

J.: Depuis un an, nous avons la volonté de tourner la carte au maximum vers une cuisine méditerranéenne et provençale. Nous proposons également une carte des vins qui est composée à 80% de vins de la région. Mais on ne s’interdit pas les grands classiques, et des recettes plus originales. Nous avons récemment inséré dans la carte une cocotte de bœuf façon thaï. Au final, on propose une cuisine provençale sans rien s’interdire.

C’C: Quel est le plat le plus demandé ?

J.: Les plats les plus commandés sont ceux à base d’agneau et de poulet, comme l’agneau confit, et la souris d’agneau. La carte change quatre fois par an, pour chaque saison, avec cinq plats par saison. Certains restent à la carte en étant réadaptés, comme la blanquette de cabillaud. C’est un peu la spécialité de la maison. Il varie selon les légumes disponibles, et le temps qu’il fait !

C’C: Quel type de clientèle recevez-vous ?

J.: Comme les autres restaurateurs, nous recevons beaucoup de touristes en période touristique, mais on a aussi une large clientèle d’Aixois. Elle est familiale et ne se prend pas la tête. Nous avons beaucoup d’habitués qui viennent depuis l’ouverture, et nous travaillons beaucoup grâce au bouche à oreilles. »

 

Claire Tournadre 

 

À chaque budget son restau ! 

Le Samos – 5-9 euros/personne

Réputé comme le meilleur kebab d’Aix-en-Provence pour certains et indéniablement une adresse à tester, le Samos propose des sandwiches kebab ou assiette. Le plus reste son pain pita fait maison qui ravira sans doute les amateurs de déjeuners sur le pouce. Le restaurant se trouve à l’angle de la rue de la Verrerie et de la rue des Marseillais. Bonne nouvelle pour les fêtards, il ouvre ses portes tous les jours jusqu’à 2 heures du matin et assure un service non-stop à partir de 11 heures.

Aux Petits Oignons – 12-16 euros/personne

Un burger minute réalisé avec des produits frais, des frites croustillantes, des cookies fait maison, bienvenue Aux Petits Oignons ! C’est à deux pas du Palais de justice que se trouve ce petit restaurant dont la façade attire l’œil. Les burgers sont à déguster du mardi au samedi tous les midis, ainsi que le jeudi et vendredi soir. Le plus pour ce restaurant sont les options végétariennes : deux sont disponibles, dont le Chanteclerc, aux pommes de saison.

La Brocherie – 19-25 euros/personne

Un lieu hors du temps, ancien relai de poste des écuyers du Roi Soleil, et des grillades au feu de bois, cuites devant les clients. Vieux de 300 ans, le restaurant propose une cuisine authentique, dans le quartier de Mazarin. On y déguste des poissons, des viandes, et de la charcuterie. Des pâtes sont aussi proposées à la carte, de même que des recettes sans viande. Mention spéciale à la côte de bœuf pour deux personnes, pièce de 1 kg à partager !

 

Claire Tournadre