Qu’ils soient étiquetés Les Républicains, En Marche ou Aix en Partage, les potentiels candidats du second tour à l’élection municipale ont tous prévu dans leur programme des mesures culturelles destinées aux jeunes.
Les élections municipales, c’est aussi l’occasion de se rappeler qu’Aix-en-Provence est une ville qui peut évoluer. Les candidats ayant récolté plus de 10% des voix au premier tour ont tous prévu d’améliorer la place de l’art et des savoirs dans la ville, chacun à leur manière et avec plus-ou-moins de bonne volonté.
Marc Pena, la solidarité avant tout
Le professeur de droit divise son programme en trois grands piliers ; démocratie, écologie et solidarité. Pour lui, la culture doit être au service de cette dernière. Parmi ses 40 propositions, on retrouve ainsi celle de « Créer une délégation à la Culture et mener une politique culturelle pour tous et toutes. » Concrètement, il s’agirait de soutenir financièrement les festivals,
de créer des lieux de culture comme une maison des arts, un museum d’histoire naturelle ou un lieu de répétition, élargir les horaires d’ouvertures des bibliothèques et renforcer les liens entre scolaires et institutions.
Maryse Joissains-Masini, la passion sans changement
La maire sortante consacre peu d’espace dans son programme à la culture. Ses propositions fortes sont « d’inclure l’art urbain dans la vision de l’art de la ville » et de le mettre en valeur. Autre mesure qui pourrait concerner les jeunes, le souhait d’« éduquer les nouvelles générations aux bonnes pratiques via l’intergénérationnel ». Aucune précision ne vient accompagner la formule si ce n’est une photo d’adolescents avec des personnes âgées, devant un écran.
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Anne-Laurence Petel, une politique pour les jeunes artistes
La candidate En Marche se détache sur deux points. Dans son programme, la culture et le sport sont deux thématiques bien séparées. Ensuite, le nombre de propositions en lien est relativement conséquent. Pour les jeunes, la députée propose d’ouvrir une école des métiers du cinéma pour former des monteurs, assistants réalisateur, cadreurs ou encore des
ingénieurs du son. Parallèlement, le Conservatoire de musique Darius-Milhaud devrait, lui, pouvoir proposer des cursus de formation complets. Les jeunes artistes actifs pourraient, quant à eux, bénéficier de conditions de logement facilitées.
Gaspard Dareths