Qu’évoque pour vous le mot « Frisbee » ? Dans l’imaginaire collectif, il s’agit plutôt d’un sport synonyme de loisir. Combien d’entre nous ont-ils des photos de vacances où des proches s’envoient à tour de rôle le célèbre disque volant ? Imaginez donc la surprise que déclenche un entrainement professionnel d’Ultimate Frisbee…

Stade. Crampons. Pompes. Flexions. Matches. Tous ces attributs qui qualifient les sports collectifs d’extérieur semblent peu adaptés au lancer de Frisbee, ce loisir familial traditionnel. Pourtant, si vous vous rendez au complexe du Val de l’Arc le lundi entre 20h et 22h, vous changerez vite d’avis. « Les crampons, c’est pour ne pas glisser dans les virages. On bouge beaucoup sur le terrain ! », confie Benoît Gilbert, co-président de l’association d’Ultimate Frisbee T-R’Aix. Il semble d’ailleurs curieux de savoir quel jugement la plupart des gens porte sur le sport qu’il exerce depuis plus de 8 ans. « L’Ultimate Frisbee est un sport américain qui se démocratise de plus en plus en France, bien que plusieurs de nos inscrits soient étrangers », explique-t-il. Les membres de l’association T-R’Aix pratiquent même ce sport à haut niveau puisqu’ils participent à des compétitions fédérales et jouent en division régionale sur une large zone allant d’Annecy jusqu’à Marseille. Si les étudiants de la Faculté de Droit ne peuvent exercer en compétition sans être inscrits dans l’association, ils peuvent tout de même pratiquer ce sport insolite deux heures par semaine. Et, croyez-nous, compétition ou pas, l’Ultimate Frisbee est loin d’être un sport de tout repos.

Léa Cesses