Dimanche 24 mars, 15 heures, la pression monte dans le gymnase du SUAPS d’Aix-en-Provence. Les magistériens, malgré la fatigue d’un week-end éreintant, bouillonnent à l’approche des résultats. Certains se livrent à quelques pronostics. Plusieurs magistères sont donnés favoris : PSE, AMSE, MJAE… Tout le monde dans la salle sait que la première place se joue à peu de chose. 15h10, Chloé Humbert, organisatrice du Magisterium annonce le classement général. Le suspense est de plus en plus pesant pour les dernières écoles en lice, quand, après quelques minutes, le Magistère de Science de Gestion de Dauphine est déclaré vainqueur de la compétition ! Le peuple des Huns a écrasé l’empire.

Les étudiants parisiens n’en croient pas leurs yeux, mais leur réactions est immédiate : tour de gymnase, cris de joie, l’euphorie est totale. Toute l’équipe chante fièrement, bras dessus bras dessous : « On est les champions ! On est les champions ! ». Les autres magistériens de leur côté applaudissent avec ferveur les gagnants. Il faut fêter cette belle victoire.

Quelques jours plus tard, les magistériens de Dauphine sont à peine remis de leurs émotions. Ils réalisent peu à peu leur exploit. Maxime Boussenot, première année au MSG et gagnant du Magisterium, partage ses réactions à froid.

 Vous êtes les grands gagnants du Magisterium 2019, comment vivez-vous ce sacre ? 

On est très contents et très fiers d’avoir pu défendre nos couleurs, les couleurs de Dauphine. C’est surtout une grande surprise, on ne s’attendait pas à cette victoire. Nous venions pour participer, pour découvrir ce qu’était le Magisterium et s’imprégner de cette culture, sans se dire « on va gagner ». Attention, nous voulions quand même gagner si nous en avions la possibilité. Mais nous souhaitions avant tout profiter, prendre du plaisir à rencontrer d’autres magistères et s’amuser dans différentes épreuves. Dimanche, quand nous avons compris que nous étions sur le podium, et même premiers, nous sommes tous devenus fous, c’était un délire total. Dauphine nous a même félicité ! Depuis, l’équipe est plus soudée que jamais et se projette déjà sur les prochaines éditions.

En plus de votre victoire, c’était votre première participation à cette compétition. Quels souvenirs gardez-vous de cette expérience ?

On retient d’abord une super ambiance entre tous les magistères. Tout le monde a été sympa, une vraie régalade. Une fraternité s’est créée entre les étudiants, c’est top, parce que mine de rien on est nombreux. Rien qu’à Dauphine il y a trois magistères qui se côtoient habituellement assez peu. Au moins, ça nous a tous rapprochés. On est très heureux dans notre promo ; on a pu passer des moments ensemble en dehors du cadre des cours et ça fait du bien ! En plus pour nous, Parisiens, ce week-end a permis de profiter du Sud, de découvrir Aix-en-Provence. On retient aussi l’aspect compétitif, on s’est vraiment pris au jeu des épreuves. L’éloquence reste dans nos mémoires avec Neyl qui a fait une super performance au point de gagner ! Les épreuves sportives étaient folles aussi. On a réussi à se qualifier pour deux demi-finales et une finale, ce qui est honorable je pense. Ça nous tenait à cœur de nous battre même si on voyait qu’il y avait du niveau en face. Tout le monde avait la gagne, ça motive ! On a vu la différence de préparation pour les pom-pom avec les tenues et accessoires de chaque formation. De notre côté, on n’avait guère que nos haches de Huns et notre mascotte dauphin (rires). Déjà plein de bons souvenirs !

Après de telles performances, tous les magistères vous attendent au tournant. Serez-vous présents l’année prochaine pour remettre votre titre en jeu ?

Pour remettre notre titre en jeu bien-sûr, le MSG sera là. L’année prochaine beaucoup d’entre nous seront à l’étranger, mais on briefera les premières années pour qu’ils se donnent au maximum. Tout le monde est impatient de vivre la prochaine édition. On s’est d’ailleurs posés la question de l’organisation mais ce sera compliqué de faire le Magisterium à Dauphine, en raison de l’absence des deuxièmes années. On trouve un peu ingrat de demander aux futurs premières années de préparer un tel événement alors qu’ils ne le connaitront pas (rires). Mais on espère l’accueillir quand on sera revenus de l’étranger pour, pourquoi pas, une nouvelle victoire du MSG !

Cécile Vassas