Après plus de deux ans et demi de formation au sein du magistère JCO, les cours théoriques et les apprentissages touchent à leur fin pour les étudiants de troisième année. Si cette page – celle de « l’école » – se tourne, c’est pour en ouvrir une plus professionnelle : le stage. Couvrant 4 à 6 mois de la dernière année, il est le Graal d’un étudiant en journalisme et communication. Et pour peu : il est une incroyable opportunité de faire ses preuves.
Dans moins d’une semaine pour certains, ils seront de véritables professionnels dans les entreprises qui leur ont fait confiance et auprès desquelles ils pourront mettre en pratique leurs compétences. Face à ce changement considérable et aux responsabilités confiées, certains sont quelque peu stressés : « Je vais intégrer MSLGROUP, une filiale de Publicis à Paris, en tant qu’assistante consultante en relations presse. C’est un grand groupe avec des gros clients et j’ai un peu peur de ne pas être à la hauteur », confie Anna, étudiante de troisième année ayant suivi le parcours communication. Malgré ses appréhensions, Anna a conscience que la polyvalence de la formation, est un atout considérable pour ces quelques mois à venir.
Si le stage est tourné vers l’avenir, l’heure est aussi au bilan pour d’autres : « J’ai bien aimé la formation même si, pour être totalement honnête, je suis un peu passée à côté du droit et du management », confie Marguerite, du parcours journalisme, qui d’ici peu, sera en stage à La Provence, sous la supervision de Tanguy Cohen, bien connu de la maison. Ce stage, Marguerite l’a trouvé grâce aux missions synergie réalisées lors de ses deux premières années de magistère. Un plus selon elle qui connaît déjà l’organisation, l’équipe et le fonctionnement du journal. « Je pourrai entrer directement dans le vif du sujet et améliorer mes compétences en faisant du journalisme de terrain, du web et même un peu de maquette », se réjouit-elle.
Étape importante dans la vie d’un étudiant, le stage est connu pour ouvrir les portes du monde professionnel. Il est l’occasion de prouver ce que l’on vaut et – qui sait? – de convaincre. « Deux anciennes étudiantes du magistère ont été embauchées par MSLGROUP. Je stresse un peu c’est vrai, mais la tutrice à l’air sympa et pédagogue. J’espère que, si cela se passe bien, ils me garderont aussi », avoue Anna, remplie d’espoirs. Et, même si elle ne souhaite pas travailler dans la presse quotidienne régionale mais à l’étranger, Marguerite ne serait pas non plus contre le CDD d’été dont lui a déjà parlé son tuteur…
Floriane Cantoro