En 2013, le territoire Marseille-Provence était désigné Capitale européenne de la culture. 67% des résidents participaient à au moins l’une des 900 manifestations organisées. Trois ans plus tard, l’association MPCulture revient avec un nouveau thème : « Quel amour ! »

14 février, jour de Saint-Valentin. Choix judicieux plus qu’hasard heureux, il marquait (aussi) le début des festivités dans les villes d’Arles, Aubagne, Cassis, Istres, Marseille, Martigues, Miramas et Salon de Provence. Jusqu’au 1er septembre 2018, plus de 450 évènements rassembleront petits et grands sur un thème on ne peut plus fédérateur: l’amour. Décomposé en cinq « rendez-vous », cet ensemble de manifestations sera l’occasion de mettre à l’honneur la pluralité des arts. Du théâtre à l’opéra en passant par la danse, le cirque, l’art contemporain, et la musique… tous s’accorderont pour célébrer l’amour avec un grand A. Pour ce faire, l’association MPCulture et ses quatre membres fondateurs, dont Mécènes du Sud et Aix-Marseille Université, a réuni plus de quinze directeurs de structures culturelles. Si le programme ne sera dévoilé qu’après l’ouverture des festivités, ces dernières ont de quoi séduire amateurs d’art et autres curieux. Elles ont d’ailleurs débuté sous de belles hospices le jour de la fête des amoureux. Après une multitude d’ateliers et spectacles pour enfants sur l’ensemble du territoire, le 14 février s’est notamment achevé sur « Le Grand Baiser », spectacle de feux et lumières sur le Vieux-Port de Marseille.

L’amour ruissellera aussi dans la ville aux mille fontaines 

Si Aix-en-Provence n’est pas directement partenaire de l’événement, de nombreux acteurs locaux ont pris part au comité de direction. L’occasion pour les Aixois de profiter de l’émanation culturelle de MP2018. «Pour l’ouverture, le Grand Théâtre de Provence, le Ballet Preljocaj et le Festival International d’Art Lyrique ont réussi à créer de beaux évènements, réunissant beaucoup de monde. Si la plupart des habitants avaient prévu d’assister au « Grand Baiser », nombreux ont été au rendez-vous et ont participé au « Happening Dansé » que nous avions lancé» confie Marina Lhuilier, ancienne étudiante du JCO et stagiaire au ballet Preljocaj. La fondation Vasarely s’est également associée au projet en proposant divers ateliers. Et sur les panneaux publicitaires de la ville, la parole était donnée aux écoliers. C’est donc dans une ambiance empreinte de lyrisme, que ces manifestations ont donné le la. Dans les prochains mois, il s’agira de rester à l’affût d’une myriade d’événements, signes d’une véritable déclaration d’amour à la culture.

Thémïs LAPORTE