Nom : Jean Abrarb
Age : 37 ans
Promotion : 2000-2003
Métier actuel : Chef de projet à AMM Poggioli

 

Quelle profession exercez-vous aujourd’hui et quel a été votre parcours professionnel ?

Je n’ai pas persévéré dans la communication et le journalisme. Je suis devenu intervenant dans les domaines de la mesure/régulation, du contrôle-commande et de l’électricité marine depuis 2016. Je gère principalement un projet dans le cadre de la prolongation de vie de navires de guerre dans le Golfe Arabo-Persique pour le compte de NAVAL GROUP.
Après un emploi d’un an à la SNCF j’ai intégré le service administratif & financier de Sud Moteurs, une société marseillaise spécialisée dans la maintenance et la réparation des moteurs à grande puissance. Très vite, j’ai été attiré par la technique et l’opérationnel. J’ai ainsi glissé vers le suivi d’affaires et finalement intégré DCNS (NAVAL GROUP aujourd’hui) en tant que chargé de contrats, pour l’entretien des moteurs des bâtiments de la Marine Nationale à Toulon.

Pourquoi aviez-vous choisi le Magistère JCO ? Que vous a apporté cette formation ?

L’ouverture! Le fait de combiner trois formations en une sans trop se spécialiser. Après un classe prépa ENS Cachan D2 au lycée Jean Perrin à Marseille, je pensais me laisser du temps pour définir mes envies et mes motivations. J’étais plus intéressé par le côté communication, tout en conservant une zone de confort en poursuivant une licence puis une maîtrise Sciences Eco.
Le Magistère m’a appris à synthétiser, hiérarchiser les informations par la formation journalistique. La formation universitaire m’a également apporté une grande compétence analytique.

Quel est le meilleur souvenir du Magistère?

Très précisément un cours du professeur Bernard Py en dernière année. Très loin de son sujet de prédilection, les statistiques descriptives, il utilise les concepts linguistiques de synchronie et diachronie qu’il adapte au champ de la vie. Je n’ai pas son talent pour vous exposer aussi brillamment que lui sa pensée, mais il nous a démontré qu’il existe des ruptures évolutives permettant de grands bonds en avant. En bref, qu’il n’est pas interdit de rêver en couleurs !

Jade DA COSTA