C’est fait. Le Magistère JCO s’installe à la faculté de droit en cette rentrée. L’établissement pose définitivement ses valises dans ce nouveau cadre universitaire. Une décision qui regorge de nombreux enjeux.

Ce semestre les magistériens ont découvert leur nouveau lieu de travail : l’espace René Cassin. Ancré au cœur de la faculté de droit, ce bâtiment est conçu à partir d’une architecture moderne avec ses grandes baies vitrées et ses décorations végétales exposées sur sa façade principale. Un lieu d’une grande modernité, à des années lumières des anciens locaux de Forbin.

« Ce déménagement  sera profitable à tout point de vue pour le Magistère JCO. Cela va renforcer l’intégration de la formation au sein de la faculté de droit », annonçait l’année dernière Gil Charbonnier, directeur du Magistère JCO. Auparavant les étudiants faisaient la navette entre l’espace Forbin et la faculté de droit, mais désormais tous les enseignements sont concentrés sur un seul et unique lieu. « C’est bien qu’on soit toujours au même endroit. On n’a plus à courir entre deux cours. Ça nous facilite les choses. », déclare Elise, étudiante en troisième année.

Locaux neufs, salle informatique, bibliothèque…

Ces nouveaux locaux comptent bien offrir un plus grand potentiel aux étudiants. Les salles de cours sont entièrement neuves. Une pièce équipée de plusieurs ordinateurs est même à la disposition des étudiants, sans oublier l’accès à la bibliothèque universitaire René Cassin qui regroupe plus de 23 000 ouvrages. En revanche, quelques améliorations sont encore à faire selon certains magistériens. Simon pointe du doigt un « nombre insuffisant de chaises dans certaines pièces » tandis que Jordan aurait « espéré une vraie salle de rédaction avec une télévision ».

Ce nouvel espace, devenu la vitrine porteuse du Magistère, s’avère un avantage pour gagner en visibilité du fait de son ancrage au sein de la faculté de droit. L’établissement aspire bel et bien à renforcer ses méthodes en terme de communication et de pédagogie. La formation JCO n’a décidément pas fini de faire parler d’elle.

Jennifer Guerrieri