Passionné de foot de longue date, le magistérien rêve depuis des années de devenir journaliste sportif. Ce rêve, il met tout en œuvre pour le réaliser, et il le touche désormais du doigt. Portrait d’un jeune marseillais plein d’avenir.

« J’ai les pieds sur terre: j’ai plus de chance de ne pas être journaliste que l’inverse. Mais ce rêve m’anime, c’est pour ça que je me lève tous les matins » confie sereinement Azir, désormais étudiant en deuxième année du MJCO. Un constat prudent, mais paradoxal en vue des premiers pas du jeune homme au sein de la profession. Un parcours avant tout animé par la passion. C’est dès ses 14 ans qu’Azir commence à développer son appétence pour le journalisme sportif, « à défaut de devenir footballeur professionnel » s’amuse-t-il.

Après un BTS en comptabilité et gestion, il intègre le magistère JCO afin d’atteindre son objectif. Si les cours théoriques dispensés au sein de la formation lui apportent beaucoup, ce sont les missions synergies qu’il estime les plus formatrices. « Rien de mieux que le terrain »: Une affirmation qu’il confirme dans la pratique, en réalisant deux stages cet été. Le premier à La Marseillaise, pendant deux mois. Il est alors amené à rédiger des articles sur l’actualité politique locale, ou sur la vie dans les quartiers. Une immersion dans une rédaction, loin de son domaine de prédilection. Elle lui a cependant beaucoup plû. Son deuxième stage: le service sport du journal Le Monde. « Un rêve » témoigne-t-il. Un stage qui lui a permis d’être publié quatre fois, mais également d’obtenir un entretien avec le célèbre entraîneur Raynald Denoueix. Bien que différents, ces stages lui ont permis d’acquérir une certaine complémentarité: « la manière d’écrire dans un quotidien régional est différente de celle d’un national » témoigne le jeune marseillais.

Mais l’apprenti journaliste ne se limite pas à la presse écrite. Il compte déjà à son actif trois participations à l’émission « L’Equipe et vous » sur la chaîne L’Equipe, consacrée à l’actualité du football. Plus récemment, Azir a participé à la deuxième saison de Talk Academy, un programme qu’il suit beaucoup. Une occasion de parler de son sport favori tout en engrangeant expérience et contacts. Malgré une prestation qu’il juge comme « piètre » lors du casting, René Malleville l’intègre à son équipe. Lors de la seconde manche, une émission enregistrée dans les conditions du direct, Azir est éliminé, de justesse. Peu lui importe, grâce à cette aventure il a pu tutoyer, pendant une trentaine de minutes, son rêve ultime: parler de l’OM. Il juge néanmoins ne pas encore avoir les compétences et l’aisance nécessaires à l’exercice télévisuel.

Azir rappelle qu’il garde les pieds sur terre, car il connaît les difficultés du métier. Il  continue donc à se construire une carrière…qui risque fort de décoller.

Marie GENDRA