Ce mercredi 25 mars, Jean-Pierre Bouvet et Brigitte Deveza, ainsi que leurs suppléants, ont tenu à s’exprimer après leur score du premier tour : près de 38% dans le canton Aix 1. Malgré la prudence, les candidats se sont présentés confiants et détendus.

Une campagne sérieuse et sereine qui a porté ses fruits. C’est le tout premier message qu’ont tenu à faire passer les deux candidats. Même si, malgré leur bon score au premier tour, ils ont insisté sur le fait que rien n’était encore joué. Et ont donc appelé leurs électeurs à retourner aux urnes ce dimanche 29, et aux abstentionnistes de faire l’effort de sortir pour voter. Car ils ont insisté sur le fait qu’ils veulent « accueillir toutes les voix » ; par conséquent, celles de la gauche. Alexandre Gallese, suppléant, a ajouté qu’à la différence des candidats du FN, ils étaient tous des « candidats d’Aix, pour Aix ». Et d’insister sur le fait que la candidate frontiste venait de Vitrolles, avant d’ajouter qu’avec son binôme, étudiant, ils avaient l’air de « touristes » faces à l’UMP-UDI composé d’ « Aixois qui défendent Aix ».

De son côté, Maryse Joissains s’est déclarée « fière de ses choix », de ses « candidats compétents en qui elle à toute confiance ». Elle les a décrit comme des candidats de terrain, des politiques et non des administrateurs. Elle a insisté sur le fait qu’ils avaient fait leurs preuves auparavant et que, contrairement aux autres, ils connaissaient déjà tous les dossiers concernant la ville d’Aix. La Maire d’Aix s’est montrée très confiante sur les résultats du second tour de ce week-end, même si elle reste prudente jusqu’au verdict final.

Même si le problème de budget de la ville d’Aix a été mentionné, c’est la Métropole qui a monopolisé le débat. Ce projet qui voudrait faire de Marseille et des villes alentours (Aix y compris) une grande Métropole. « Le danger pour Aix serait d’être complètement absorbé par Marseille », ont répété les candidats, ainsi que la Maire de la ville, toujours aussi directe sur ce sujet. « Le Métropole risquerait d’être néfaste pour Aix et il faudra donc que les communes s’unissent pour ne pas se faire engloutir par Marseille ».

Margot Harty de Pierrebourg