Pour sa toute première mission synergie au club montagne de la Provence, Manon, étudiante en première année a eu la chance de découvrir ces chiens sauveteurs et leur maîtres.

.jpg_srz_p_350_414_75_22_0.50_1.20_0.00_jpg_srz

Jeudi 29 janvier débutent les missions synergie pour la plupart des étudiants du magistère. Et certains plus tôt que les autres. En effet il est 5h30 quand Manon rencontre son tuteur Tanguy Cohen. C’est parti pour trois heures de route, direction Montgenèvre, près de la frontière Italienne. Ce voyage est une bonne occasion pour faire connaissance et se mettre d’accord sur le déroulement de la mission et des tâches à venir.

Arrivés à destination, Manon et son tuteur empruntent les remontées mécaniques et rencontrent en haut des pistes les examinateurs des gendarmes maîtres-chiens. Ils vont en effet assister au test de fin de formation dans la recherche en avalanche. Manon doit seconder Tanguy : écrire des brèves, twitter en temps réel, faire des photos et participer aux entretiens. Après une première interview ils montent en motoneiges avec les gendarmes jusqu’au lieu du test. L’examen consiste à mettre les chiens dans les conditions d’une avalanche et de rechercher des victimes sous le manteau neigeux. Le test dure toute la matinée, Manon et son tuteur prennent des photos et des notes malgré les chutes de neige et la température glaciale. Trois chiens passent leur examen: pour eux, ce n’est qu’un jeu. Mais un jeu qui sauve des vies. Certains sont plus rapides et expérimentés que d’autres mais, finalement, ils retrouvent toutes les « victimes » cachées sous la neige. Trois nouvelles recrues pour la gendarmerie de haute montagne.

Mais qui dit chiens sauveteurs, dit victimes. Le reportage doit aussi traiter des risques en montagne. Après cette matinée en hauteur notre apprentie journaliste et son tuteur redescendent à la station à la rencontre du lieutenant-colonel Dalier qui leur livre de précieux conseils sur les dangers en haute montagne.

Le travail de rédaction commence alors, après avoir regroupé ensemble toutes les informations collectées dans la journée. Tanguy démarre l’écriture de son article. Manon, quant à elle, trie les photos et crée un compte Instagram pour les publier. « J’ai beaucoup appris à ses côtés, comme par exemple faire une bonne photo, respecter un timing pour écrire un article, poser les bonnes questions pour avoir la bonne info » nous confie Manon. Elle ne rentre chez elle qu’à 19h exténuée mais ravie de cette première journée de travail en commun.

Manon est épanouie dans cette mission, qu’elle partage avec Marguerite (étudiante en deuxième année) : on leur confit de nombreux de travaux.  Les deux étudiantes ont beaucoup d’autonomie et  font leur maximum pour ne pas décevoir leur tuteur, qui prodigue de bons conseils. « Jeudi dernier, nous avons travaillé à partir de communiqués de presse, on a également écrit des articles, et  réalisé une interview. Tout a déjà été publié. C’est une grande fierté ! »

Et ce n’est pas fini car la semaine prochaine notre duo de journalistes en herbe partira deux jours sur les pistes du Puy Saint Vincent, pour couvrir le festival du rire. Ambiance sur les pistes, reportage photo, interview d’artistes (dont Gerald Dahan) sont déjà au programme. « Je pense qu’on ne pourra pas faire de meilleure mission synergie » avoue Manon.

Margot Harty de Pierrebourg