Vainqueurs de l’édition poitevine du Magistérium 2014, les élèves du Magistère JCO se sont rendu les 13, 14 et 15 mars derniers à Nancy pour remettre leur titre en jeu. Un périple dans l’Est de l’hexagone qui n’a pas été de tout repos…

Ah Nancy,  ses quiches raffinées, sa place Stanislas et son Arc Héré… Mais surtout son gymnase Marcel Jacquet,  théâtre des luttes fratricides opposant le week-end dernier les Magistères MJAE de Nancy, MDAE de Paris, TIC de Poitiers et les redoutables et redoutés JCO d’Aix-en-Provence.

C’est vendredi en fin d’après-midi que la délégation provençale, affichant fièrement ses couleurs, pose le pied en terre nancéienne.  Une arrivée précédée d’un long voyage rythmé par les chants,  la conduite rassurante d’André notre chauffeur, et surtout une pause repas aux abords de Mâcon. L’occasion pour Jérémy, élève de 2ème année de renouer non sans émotion avec la ville qui l’a vu grandir.

La soirée du vendredi est celle des retrouvailles, mais aussi des rencontres avec la présence de petits nouveaux dans chaque formation. Et quoi de mieux qu’un beer pong pour unir l’ensemble des étudiants et lancer en beauté cette 3ème édition.  Malheureusement, les JCO, connus pour leur sérieux et leur sobriété, s’inclinent dans une épreuve où la précision de tir est mise à l’épreuve par l’ingestion constante d’alcool.

C’est donc sur la journée du samedi que misent les aixois pour faire la différence. Et ça commence bien : Dès 11h, les JCO remportent haut la main l’épreuve de culture générale, et rentrent de plain-pied dans la course à un second titre consécutif.

La suite ne sera pas aussi triomphante malgré l’abnégation des sportifs entrant dans l’arène en début d’après-midi.  L’équipe aixoise se voit privée de finale en volleyball, le goal average étant favorable à Nancy.  Le dodgeball ne réussit guère mieux aux JCO. Malgré les nombreux dispositifs tactiques travaillés par Capt’ain Jérémy depuis plusieurs mois,  les panthères doivent s’incliner devant la précision du toucher de balle parisien et nancéien.

Heureusement, bien emmenés par Nicolas « Omeyer »,  l’équipe de handball gagne son ticket pour la finale du lendemain. Il en est de même pour l’équipe de basket.

La première journée, mitigée sur le plan des résultats est cependant compensée par l’état d’esprit régnant dans les travées de Marcel Jacquet. Une ambiance festive qui ne demande alors qu’à être prolongée la nuit tombée pour une deuxième soirée nancéienne endiablée. Et si la convivialité magistérienne est une nouvelle fois au rendez-vous, l’esprit de compétition reprend le dessus. Pas d’excès ce soir, aucune équipe n’a encore fait la différence dans le tournoi.

C’est donc bien conscient de leurs chances de victoire que les JCO se lèvent le dimanche matin. A peine le temps de petit- déjeuner, qu’ils sont les premiers à l’échauffement.

Et si le succès fuit les Provençaux en basket, l’équipe de hand composée d’Enzo, Christelle, Alexandra, Valentin, Robin et Emmanuel remporte l’épreuve au terme d’un match palpitant face à Paris.

Les pom-pom girls (et boys) JCO, emmenées par Léa ne finissent que troisièmes dans leur catégorie. Même si, on vous l’affirme en toute objectivité: c’était les meilleures, les plus dynamiques et les plus belles !

Il ne reste alors plus que l’épreuve du champion. Désignés par leurs pairs, Valentin et Laura  s’avancent à leur tour dans l’arène.  Le parcours d’orientation les yeux bandés, et le jeu de mimes manifestement trop difficile, ont eu raison des derniers espoirs aixois.

A l’annonce des résultats, une modeste 4ème place, le chant des JCO semble pourtant n’avoir jamais raisonné aussi fort. Ce cri de joie à l’unisson, malgré les voix cassées, est celui du bonheur. Les étudiants en journalisme et communication ont représenté fièrement leurs couleurs.

Avant de partir, personne ne manquera de remercier le BDE du Magistère JAE de Nancy, organisateur de cette rencontre sportive en terre lorraine. C’est l’heure des derniers adieux, mais aussi des gentilles provocations quant à la prochaine édition. Car oui, le Magisterium vivra. En 2016, il pourrait poser ses valises dans la capitale… si les Parisiens relèvent le défi.  A bon entendeur, force et honneur !

photo de groupe dream team quatrieme

       Pierre Laurent Lemur