Top », « génial », « ouf », « mémorable ». Depuis leur retour à Aix, les magistériens ne manquent pas de superlatifs pour résumer ce Magisterium 2016. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il fut une belle réussite. Au delà de la victoire du Magistère JCO, c’est l’ambiance, chère à l’esprit de l’événement, qui aura marqué les esprits. Et celle-ci a été largement assurée par les vainqueurs, dont la plupart sont rentrés totalement aphones lundi matin. Du métro au quai de Seine, l’hymne du JCO a résonné dans tout Paris. Dès leur arrivée le vendredi, les aixois ont entonné ce chant désormais emblématique. Vêtus de leurs teddys rouges et noirs, ils ont annoncé la couleur à leurs adversaires.

Sur le chemin du gymnase le lendemain, Alexandre y est allé de son fumigène, donnant à l’équipe un faux air de cégétistes en colère. Puis, pendant les matchs, Xavier s’est fait un plaisir de mettre l’ambiance dans le public aixois : « Le mégaphone est devenu mon meilleur ami. On chantait tous, absolument tous! ». TIC de Poitiers, MJAE de Nancy et MDAE de Paris avaient beau tenter de répondre, la TeamJCO était trop forte, sur le terrain comme en tribune. À côté, les nouveaux participants apparaissaient en retrait. « C’est un peu dommage qu’ils n’aient pas été au niveau dans l’implication » regrette Théo Armbruster, l’un des organisateurs, « mais pour une première ça se comprend. On espère que ces Magistères reviendront et se mettront au diapason ».

Ce qui a aussi marqué, c’est l’esprit de corps qui s’est emparé de la TeamJCO tout le week-end. « J’ai été très agréablement surpris par la cohésion qui naît d’un événement comme ça » note Nathanaël. Laura abonde dans son sens : « Le Magisterium de l’année dernière avait eu le même effet, mais là ça me semble encore plus fort ». Certains ont baptisé ce sentiment de cohésion « l’esprit formule 1 » qui succède à « l’esprit bungalow » du week-end d’intégration. Pour le comprendre, il suffit de voir les sourires sur les photos et l’explosion de joie de l’équipe à l’annonce des résultats.

Robin Gabaston