Victorieux, les aixois du magistère JCO sont rentrés lundi matin à l’aube de la deuxième édition du Magisterium qui s’est déroulée du 14 au 16 mars à Poitiers. Etudiant en 3e année au magistère journalisme et communication des organisations, il est à l’origine de cet évènement inter-magistères : rencontre avec Florian Larmandieu.

Comment t’es venue l’idée du Magisterium ? 

L’idée m’est venue en discutant avec plusieurs élèves d’autres formations et notamment de Sciences Po. Je connaissais le Criterium et le concept me plaisait pas mal. Je voulais développer la notoriété des magistères en général et du magistère JCO en particulier qui mérite d’être connu et reconnu. J’aime le sport et je suis acteur de la vie étudiante via la présidence du BDE. Je voulais dynamiser la vie des magistériens aixois.

Es-tu le seul à avoir créé cet évènement ?

Non, je n’étais pas seul à donner vie à cet événement. Rien n’aurait été possible sans mon bras droit et mon bras gauche, comme j’aime à le répéter. Florine Lescalier et Marc Minart ont été mes plus proches « collaborateurs » durant les 6 mois de préparation avec une présence et une envie comparable à la mienne. Mais aussi par l’ajout des deux autres magistères aixois au noyau organisateur. Cela a permis l’existence du Magisterium et la fondation d’une association exclusivement dédiée à son organisation. Au total une nouvelle association forte de 8 membres qui ont porté haut le Magisterium.

L’organisation a sans doute été longue et compliquée. Qu’est ce que t’as apporté cette nouvelle expérience en tant qu’étudiant ? Quelles difficultés as tu rencontré ?

Cet événement m’a apporté énormément de choses. Surtout des compétences et de la pratique qui me donnent une expérience professionnelle dans lequel je souhaite évoluer à savoir la communication.

Comme quoi ?

Plusieurs choses, créer toute une charte graphique, donner du crédit et une notoriété à un événement que l’on souhaite voir perdurer dans le temps, convaincre des étudiants de toute la France de faire le déplacement et adhérer au concept. Mais aussi, une vraie prise de conscience sur mes capacités de travail et de rigueur. A côté de l’organisation de cet événement je suivais mes cours, j’étais joueur d’une équipe de basket en club, président du BDE du magistère JCO et un job étudiant de distributeur de journaux deux fois par semaine. Le financement de l’événement c’est ce qui m’a pris le plus de temps avec la recherche des disponibilités des différents lieux utilisés.

La première édition a eu lieu à Aix l’année dernière. Comment s’est-elle déroulée ?

Elle s’est déroulée de la meilleure des manières avec 5 magistères participant et près de 150 magistériens réunis comme JCO, IE, Fisca, DJCE de Montpellier et TIC de Poitiers. L’événement a été placé sous le signe de la sportivité et de la rencontre qui a permis au Magisterium de marquer les esprits, et pour longtemps je l’espère. Dommage que la coupe nous ait échappé la première année.

Satisfait de cette deuxième édition ? 

Cette deuxième édition a été pour moi une fierté et une reconnaissance donc évidemment satisfait. Depuis la reprise de l’événement par Poitiers je les ai aidé pour qu’ils réussissent à reproduire l’événement avec l’engouement de la part des participants. Le fait de voir son « bébé » repris avec autant de ferveur et de réussite par d’autres (qui plus est des amis) et de le développer encore plus ont fait de moi un premier président comblé. Le tout, accentué par le bonheur des nouvelles générations découvrant l’événement. Satisfait aussi de cette deuxième édition car, cette année, le magistère JCO a ramené la coupe !

Comment vois-tu le Magisterium dans les prochaines années ?  

Dans les prochaines éditions j’espère voir le Magisterium devenir un évènement suivit par toujours plus de monde. Une des finalités que l’on cherchait lors de sa création était de l’inscrire dans l’Histoire des magistères en France et intégrer le plus de magistères possibles.

Alors que souhaiter de plus au Magisterium ?

Je souhaite toujours plus de notoriété, un événement d’ampleur avec de nombreux magistères participant et avec des étudiants toujours aussi motivés.

Pour l’améliorer, vous croyez qu’il y a des choses à apporter ?

(Rire) Peut-être envisager quelques temps après la manifestation un événement « remember le Magisterium » pour revoir les personnes découvertes lors de cet événement et se remémorer les bons moments passés ensemble.

Jérémy Bouillard & Enzo Wattinne